Jan Kounen est à n'en pas douter la révélation publique de l'année avec son premier long métrage Dobermann, mais il s'est fait connaître des professionnels depuis longtemps avec ses nombreuses réalisations dans la publicité, et ses courts métrages très particuliers.

Né en 1964, à Utrecht en Hollande, d'un père hollandais et d'une mère corse (mélange détonnant !!!), Jan Kounen use ses culottes à Cannes puis à Grasse, et intègre les Arts Déco à Nice, dans le but de devenir dessinateur de B.D.

Là, il découvre le cinéma par son côté technique en faisant un dessin animé, puis en utilisant la technique de pixilation. Fraîchement sorti des Arts Déco, il fait ses premières armes avec Gisèle Kérozène, court métrage utilisant cette technique de pixilation. Pour un galop d'essai, c'est un succès puisqu'il obtient le Grand Prix à Avoriaz en 1990.

D'emblée, les publicitaires, anglais principalement, remarquent ce nouveau talent à l'univers visuel si proche de la pub. De cet engouement naîtront des pubs délirantes telles que celle pour les anglais de Gold Beer, ou celle des Adidas Predator.

En 1993, fort de cette réussite, Jan réalise Vibroboy, jugé navrant par Les Cahiers du Cinéma, dans lequel il laisse exploser ses délires tant au niveau de l'univers visuel, qu'à celui du scénario, écrit d'après un délire éthylique entre Jan et Carlo de Boutiny. Le costume du héros destroy est signé Marc Caro.

Il réalise ensuite, à la demande de Canal+ et Arte, une comédie musicale intitulée Le Dernier Chaperon Rouge, sur une chorégraphie de Philippe Decouflé, avec des costumes une fois de plus de Marc Caro, et avec Emmanuelle Béart dans le rôle titre.

Fan de la saga du Dobermann, Jan demande à l'auteur Joël Houssin d'en écrire un nouveau, dans le but d'en faire un film. Le scénario est remarqué par Canal+ �criture, dont Nicolas Boukhrief est responsable, et devient le premier long métrage de Jan en 1997, sous le titre Dobermann.

Jan Kounen serait en train de préparer son second long métrage, qui serait tourné en Angleterre sous la houlette de Ciby 2000, et qui s'intitulerait Speedy boy.