Le cin�ma, Mathieu Kassovitz l'a appris en allant dans les salles, pas en lisant les interviews dans les journaux. Pour lui, ce qui serait merveilleux, c'est que le public ne sache rien ni du film, ni de celui qui l'a fait, ni des gens qui jouent dedans. Il cite Stanley Kubrick comme exemple de r�alisateur qui ne fait aucune concession aux journalistes et pr�f�re que ce soit son film qui soit jug�, et non son �quipe.

A propos de ses performances d'acteur, il explique quelle est sa m�thode : si tu lis dans le sc�nario : le personnage s'assoit sur une chaise, regarde une fourmi et voit l'univers, c'est beau. A jouer, c'est moins beau. Tu t'assois, il n'y a pas de fourmi, la cam�ra est sur toi, et tu dois voir l'univers. Tu fais quoi ? Alors, je propose et je change.

Mathieu Kassovitz, fils de Peter Kassovitz, lui-m�me r�alisateur, a d�but� comme acteur aux c�t�s de Jane Birkin dans Au bout du bout du banc, r�alis� par son p�re en 1979.

Il a r�alis� quelques courts m�trages, Fierrot le pou en 1990, Cauchemar blanc et Assassins, avant de se lancer dans les longs avec M�tisse en 1992.

En 1993, il interpr�te le r�le de Johnny dans Regarde les hommes tomber de Jacques Audiard.

En 1995, il r�alise le fameux La haine, qui lui a valu le Prix de la mise en sc�ne au 48�me Festival de Cannes. La m�me ann�e, il fait une br�ve apparition dans La cit� des enfants perdus de Jean-Pierre Jeunet et Marc Caro.

En 1996, il retrouve Jacques Audiard pour interpr�ter le r�le titre de son second film : Un h�ros tr�s discret.

En 1997, il a particip� au financement de Bernie, le premier film d'Albert Dupontel, puis il a r�alis� Assassin(s), extrapolation de son court m�trage du m�me nom (mais sans les parenth�ses). Il fait aussi une courte mais jubilatoire apparition dans Le 5�me �l�ment de Luc Besson.

Il joue dans le second film de Nicolas Boukhrief, Le plaisir.


On peut �crire � Mathieu Kassovitz � l'adresse suivante :

Mathieu Kassovitz
c/o Cin�art
36, rue de Ponthieu
75008 PARIS